Partitions et Partitionner

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Aperçu

La manière dont vous allez partitionner votre disque tout à fait personnelle, cependant, nous avons certains conseils à vous donner, particulièrement si vous êtes un nouvel utilisateur. Partitionner (comprendre divisier) votre disque dur lors de l'installation d'un nouveau système d'exploitation est une option à très fortement considérer, pour les raisons suivantes

  • Respecter les obligations de certains systèmes, comme Windows, qui demandent un minimum de partitions sur le disque, en l'occurrence 2 pour le système à la fenêtre
  • La possibilité de pouvoir installer plusieurs systèmes d'exploitation sur un seul disque
  • Créer des parties distinctes sur le disque dur répondant chacune à des besoins spécifiques, pour démarrer ou servir de Swap/fr par exemple
  • Couper le disque en plusieurs systèmes différents afin de stocker des fichiers spécifiques : configurations, exécutables, fichiers personnels, etc.


Partitions Primaires et Logiques

Il existe deux types de partitions pouvant être utilisées pour diviser un disque dur. Il s'agit des Partitions principales et des Partitions logiques. Les « partitions principales » sont un retour aux débuts de l'informatique et permettent uniquement de diviser un disque dur en un maximum de quatre parties. Par exemple, vous pouvez avoir un maximum de quatre partitions principales, ou trois partitions principales et une partition étendue qui peut contenir plusieurs « Partitions logiques » selon l'architecture. Il s'agit essentiellement d'un moyen de subdiviser davantage une partition principale en partitions logiques, appelées « partitions logiques ». Par exemple:

  • sda1 = 1ère Primaire
  • sda2 = 2ème Primaire
  • sda3 = 3ème Primaire
  • sda4 = 4ème partition primaire étendue (pas réellement utilisable en tant que telle)
    • sda5 = 5ème logique
    • sda6 = 6ème logique
    • sda7 = 7ème logique
    • sda8 = 8ème logique
    • et ainsi de suite, en fonction de votre espace disque et de vos besoins.

Bien que le nombre maximum de partitions principales autorisées sur n'importe quel disque soit de 4, grâce à l'utilisation de partitions logiques, un disque IDE peut être subdivisé en un peu plus de 60 partitions, tandis qu'un disque SCSI peut être subdivisé en plus d'une douzaine. Vous trouverez ci-dessous une illustration simple de la façon dont les partitions logiques peuvent être utilisées pour partitionner un disque dur en huit parties :

 
(courtesy of LinuxQuestions.org)


Conventions et lignes directrices

  • La convention pour répertorier les lecteurs et les partitions est la suivante : sd [lettre du disque dur] [numéro de partition]. Par exemple, le premier (ou le seul) disque dur connecté à votre système sera répertorié comme sda, le deuxième sdb, et ainsi de suite. En ce qui concerne les partitions, sda1 serait la première partition trouvée sur le premier disque dur, sda2 serait la deuxième partition, et ainsi de suite. Les partitions logiques commenceront toujours par « 5 ».
  • Contrairement à Windows (qui nécessite qu'il y ait une partition principale spécifiquement pour démarrer), les systèmes Linux tels que Manjaro n'ont pas d'exigences spécifiques pour l'utilisation de partitions primaires ou logiques. Par exemple, Manjaro peut être installé en utilisant toutes les partitions principales, toutes les partitions logiques ou un mélange des deux.
  • Bien que la méthode de préparation assistée crée des partitions distinctes pour GRUB (Boot), la mémoire virtuelle (Swap), le système d'exploitation Manjaro (Root) et les fichiers personnels (Home), il s'agit d'une configuration entièrement facultative. Par exemple, les partitions Boot, Root et Home peuvent être facilement combinées en une seule partition. C'est le cas d'autres distributions populaires telles que Mint.
  • Séparer ou combiner des partitions est le point où les préférences personnelles entrent en jeu. Chaque configuration aura ses propres avantages et inconvénients. Par exemple, séparer Boot, Root et Home présente l’avantage de faciliter la sauvegarde et/ou la réparation des problèmes sans affecter quoi que ce soit d’autre. Un inconvénient est le risque de manquer d'espace pré-alloué pour une partition (par exemple la racine), même si suffisamment d'espace est disponible sur le disque dur lui-même.
  • Bien que l'allocation d'une partition de swap soit elle-même entièrement facultative, il est tout de même fortement recommandé de le faire, particulièrement si vous souhaitez utiliser les fonctions hibernate ou suspend, car celles-ci nécessiteront utilisation d'une partition d'échange. Manjaro doit donc être installé en utilisant au minimum deux partitions.
  • À moins que vous ne sachiez exactement ce que vous faites, la taille de la partition de swap doit être la même que la quantité de RAM utilisée par votre système (par exemple, 2 Go d'espace seraient alloués à une partition de swap si vous utilisez 2 Go de mémoire).
  • Quelle que soit la manière dont vous décidez de partitionner votre disque dur, presque toutes peuvent être désignés comme partition amorçable et contenir le GRUB. L'exception est la partition de swap.
  • Deux systèmes d'exploitation Linux installés sur le même système peuvent partager les mêmes partitions GRUB et Swap ; ils n'ont pas besoin d'une chacun.


Où utiliser une table de partition Linux existante

Il convient de noter que le programme d'installation de Manjaro n'écrasera pas un dossier d'accueil s'il contient un nom d'utilisateur existant. En conséquence, l'environnement de bureau préinstallé perdra ses configurations Manjaro et reviendra à ses paramètres de base (« vanille »). Afin de restaurer les paramètres de configuration de Manjaro, après avoir démarré sur le système fraîchement installé, il faudra saisir la commande suivante dans votre terminal :

cp -a /etc/skel/. /home/[nomdelutilisateur]


Par exemple, pour un compte appelé « carl », la commande suivante serait saisie :

cp -a /etc/skel/. /home/carl


Une fois terminé, il faudra alors s’assurer que vous disposez de la pleine propriété du dossier Home en saisissant la commande suivante :

chown -R [username] /home/[username]


Par exemple, pour le même compte appelé « carl », la commande suivante serait saisie :

chown -R carl /home/carl

Voir aussi